Dans la capitale américaine Washington, D.C., Lidl a récemment ouvert son premier magasin, comme l’a rapporté le « Frankfurter Allgemeine Zeitung » (FAZ). La maire est même venue à l’inauguration.
Le nouveau magasin ouvre ses portes à l’est de la rivière Anacostia – une zone marquée par une grande pauvreté et qui fait partie des nombreux « déserts alimentaires » du pays, où de nombreuses personnes vivent à la limite de la pauvreté et n’ont pas de supermarchés à portée de main.
Les hommes et femmes politiques espèrent que les discounters allemands comme Lidl et Aldi pourront combler ces grands vides grâce à leurs projets d’expansion.
Aux États-Unis, les discounters allemands jouissent d’une popularité croissante. Dans la capitale Washington, D.C., l’ouverture récente du premier magasin Lidl a été un tel spectacle que même la maire Muriel Bowser a prononcé un discours pour la célébration, comme l’a rapporté le « Frankfurter Allgemeine Zeitung » (FAZ). La particularité : Le nouveau magasin ouvre ses portes dans la région située à l’est du fleuve Anacostia. Environ 85 pour cent des habitants y sont noirs, beaucoup vivent à la limite de la pauvreté et peu d’entre eux possèdent une voiture. Bowser a présenté cette ouverture comme une étape importante – c’est la première fois depuis 15 ans qu’un nouveau supermarché ouvre ses portes dans ce quartier.
La région d’Anacostia est l’un des nombreux « déserts alimentaires » aux Etats-Unis. Le DC Policy Center décrit par là les zones ou les quartiers où les habitants sont majoritairement pauvres et n’ont guère de supermarchés proposant des aliments sains à portée de main. Au lieu de cela, les personnes les plus pauvres font souvent leurs courses dans des kiosques coûteux et mangent en moyenne de manière moins saine. Selon les experts, environ 20 millions d’Américains seraient concernés.
Pour lutter contre les « déserts alimentaires », les hommes et les femmes politiques du pays misent sur des distributeurs alimentaires bon marché comme Lidl et Aldi. Les deux chaînes visent à rendre les aliments sains abordables. Face à la hausse de l’inflation, Lidl a promis de maintenir ses prix aussi bas que possible – dans 170 magasins américains, les prix devraient donc baisser pour les articles de consommation courante.
Les deux géants de l’alimentation veulent continuer à stimuler leurs affaires aux États-Unis. Mais selon les derniers rapports, Aldi se retire plutôt des régions pauvres et semble viser une clientèle plus aisée en raison de la criminalité croissante et du manque de chiffre d’affaires. Lidl, quant à lui, semble viser davantage les « déserts alimentaires » du pays.
LH