Selon les informations du « Spiegel », 200.000 pompes à chaleur ont été approuvées l’année dernière par l’Etat pour être subventionnées dans des bâtiments existants nécessitant une rénovation.
En 2021, ce chiffre s’élevait encore à près de 53.000. Au total, 18 milliards d’euros ont donc été dépensés en 2022 par l’aide fédérale aux bâtiments performants (BEG) pour la rénovation.
Le ministre fédéral de l’Économie Robert Habeck prévoit d’interdire l’installation de systèmes de chauffage fonctionnant uniquement au pétrole et au gaz à partir de 2024.
Le tournant énergétique porte ses fruits : de nouveaux chiffres du ministère fédéral de l’Économie montrent un niveau record de promotion des pompes à chaleur. Selon les données obtenues par le magazine « Der Spiegel », 200.000 pompes à chaleur ont été approuvées l’année dernière par l’Etat pour être subventionnées dans des bâtiments existants nécessitant une rénovation. A cela s’ajoutent 110.000 chauffages à biomasse subventionnés et la rénovation de 140.000 enveloppes de bâtiments. L’installation de pompes à chaleur sur des bâtiments neufs n’a pas été prise en compte.
Le boom des modes de chauffage et d’énergie alternatifs se reflète également dans les dépenses de l’aide fédérale aux bâtiments performants (BEG). Selon le « Spiegel », 18 milliards d’euros au total ont été dépensés l’année dernière pour la rénovation. Cette année, 12,8 milliards d’euros supplémentaires seront donc disponibles.
Il est probable que la tendance se poursuive à l’avenir. Le ministre fédéral de l’Économie Robert Habeck (Verts) prévoit d’interdire l’installation de chauffages uniquement au fioul et au gaz à partir de 2024. A la place, les nouveaux chauffages devront être alimentés à 65 pour cent au moins par des énergies renouvelables. Jusqu’à présent, il ne s’agit toutefois que d’un projet de loi et non d’un amendement final de la loi sur l’énergie des bâtiments.
kh
