Pensions, le rébus sans fin Option Femmes : le restyling du 1er juillet s’accroche aux ressources

Un relâchement de la pression, mais pour 6 ou 9 mois seulement. Avec l’extension du nombre de travailleurs pour permettre à au moins 10-13 mille travailleurs, soit 7-10 mille de plus que ceux qui y ont droit actuellement en 2023 avec les règles restrictives de la loi budgétaire, de partir à 59 ans, en plus des 35 années de cotisations requises, et peut-être même à 58 ans pour certaines catégories spécifiques. C’est l’une des dernières hypothèses envisagées par le gouvernement pour reconfigurer l’Option Femmes, avec celle de la « prolongation sèche » (mais toujours pour une partie de l’année seulement) des exigences en vigueur en 2022. Mais la solution à ce qui est désormais considéré comme une sorte de rébus sans fin reste suspendue à des ressources qui restent à trouver. Une solution invoquée par les syndicats, qui attendent depuis des semaines que le gouvernement respecte l’engagement pris ces dernières semaines lors des deux premiers tours de table sur une éventuelle réforme des retraites. Le ministère du Travail, dirigé par Marina Calderone, semble pour sa part convaincu qu’il sera bientôt en mesure d’officialiser les changements en cours.

Les syndicats dans l’expectative

Les syndicats, qui considèrent les corrections de l’Option Femmes comme une priorité, continuent d’attendre une réponse de l’exécutif. Le ministre Calderone, depuis le lancement de la manœuvre, s’est engagé à corriger le mécanisme actuel qui permet la sortie à l’âge de 60 ans (avec 35 ans de cotisations et le recalcul contributif de l’allocation), avec un rabais d’un an pour les travailleuses avec un enfant et de deux ans avec plus d’enfants, seulement pour certaines catégories, limitant l’audience potentielle en 2023 à 2.900 femmes. Une compression qui a entraîné un rétrécissement significatif du bassin, étant donné que le dernier suivi de l’Inps a montré que l’année dernière (lorsque la retraite était autorisée à 58 ans, 59 ans pour les « indépendants »), il y a eu 23.812 sorties par ce « canal de la pension ».

Les hypothèses du tableau

La solution privilégiée par le ministère du Travail est la « prolongation sèche » des « exigences 2022 », avec peut-être quelques exceptions. Une prolongation non pas d’un an, mais d’au moins 6 ou 9 mois. Cette mesure ne semble pas convaincre le Mef, qui n’entend pas trop délier les cordons de la bourse. C’est l’une des raisons pour lesquelles une autre hypothèse a été évaluée ces dernières semaines, toujours développée au ministère du Travail sur proposition du sous-secrétaire de la Lega Nord, Claudio Durigon. Cette mesure permettrait la sortie à l’âge de 59 ans, qui tomberait à 58 ans pour certaines catégories spécifiques, à commencer par celles indiquées par la dernière loi de finances : les aidants, les travailleurs ayant une incapacité civile égale ou supérieure à 74 % ou les « licenciés ». Même dans ce cas, la durée de l’intervention serait de 6 mois (ou 9 si l’espace des finances publiques le permet), en attendant le démarrage à partir de 2004 de la première phase de la nouvelle réforme de la sécurité sociale.

La pierre d’achoppement des ressources

Ce réaménagement des seuils de sortie anticipée des travailleuses permettrait de porter le nombre de femmes concernées à 13.000 (10.000 dans une version plus restrictive). Le coût serait d’environ 90 millions la première année et passerait ensuite à 240 et 300 millions, respectivement, la deuxième et la troisième année. Et c’est précisément cette pierre d’achoppement qui doit être surmontée à l’issue de l’enquête technique en cours aux ministères du travail et de l’économie.

Le décret possible en avril

Si la quadrature du cercle est trouvée dans les prochains jours, la nouvelle refonte de l’Option Femmes pourrait être incluse dans un décret à adopter entre la fin mars et le début avril. Certains n’excluent pas non plus que cette intervention puisse être agrégée d’une manière ou d’une autre aux mesures à venir pour réformer le revenu de citoyenneté, en utilisant peut-être une petite partie des économies qui peuvent être réalisées précisément pour financer la reconfiguration de l’Opzione donna, bien que le ministère du Travail n’ait jamais confirmé cette possibilité.