L’une des plus grandes surprises de l’année boursière 2023 : Les actions bon marché aux bilans relativement chancelants ont jusqu’à présent réalisé de superbes performances. Ce genre de choses se produit généralement lorsque les investisseurs deviennent plus optimistes à l’égard du marché et des conditions économiques. L’analyste de Jefferies Steven DeSanctis affirme que ces actions moins chères et endettées ne pourront pas obtenir éternellement d’aussi bons résultats.
« Les actions les moins chères sont généralement les plus endettées. Par conséquent, si nous avons raison et que les entreprises aux bilans plus faibles se retrouvent à la traîne, les valorisations ne seront pas un facteur efficace à l’avenir », explique-t-il. DeSanctis ne pense donc pas que l’achat d’actions bon marché soit un moyen d’obtenir de bons rendements. Qu’est-ce qui pourrait mieux fonctionner ?
Selon lui, l’une des voies consiste à rechercher des entreprises qui bénéficient d’une économie mondiale plus saine. Alors que le gouvernement chinois supprime certaines de ses directives Corona strictes et que les experts deviennent plus optimistes quant au développement économique de l’Europe, il serait judicieux, selon DeSanctis, de trouver des entreprises qui réalisent une grande partie de leurs ventes en dehors des Etats-Unis.
Il s’est également concentré sur les entreprises dont les performances boursières sont corrélées à l’inverse de celles du dollar américain. Cela signifie qu’elles ont tendance à augmenter lorsque le dollar américain s’affaiblit et qu’elles ont tendance à baisser lorsqu’il se renforce.
Le dollar américain a fortement baissé au cours des trois derniers mois, loin de ses sommets de septembre et octobre. C’est une bonne chose pour les entreprises qui réalisent une plus grande partie de leur chiffre d’affaires à l’étranger, car leurs bénéfices augmentent lorsqu’ils sont convertis de devises étrangères en dollars américains.
DeSantis et son équipe ont listé les actions suivantes en se basant sur ces critères. Les actions sont classées de la plus faible à la plus élevée en fonction du pourcentage des revenus qu’elles génèrent en dehors des États-Unis. L’intensité des corrélations entre la performance de l’action et le dollar américain est également indiquée. Les corrélations sont toutes négatives, ce qui signifie que les actions et le dollar évoluent systématiquement dans la direction opposée.
Les corrélations négatives sont exprimées par des coefficients allant de zéro à un. Une corrélation de zéro signifie qu’il n’y a pas de lien entre l’évolution des deux variables – dans ce cas, la performance des actions et celle du dollar – et une corrélation de un signifie que les deux variables sont fortement dans une relation opposée.
18. Certara
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