Le SPD remporte les élections en Basse-Saxe : le rouge-vert arrive-t-il ?

Quelque 6,1 millions de Basse-Saxe étaient appelés aux urnes dimanche pour élire un nouveau parlement régional.

Selon les premières estimations, le SPD est en tête. Le ministre-président sortant, Stephan Weil, est donné gagnant.

Weil aspire à une nouvelle édition de la coalition rouge-verte. Une alliance avec laquelle il avait déjà gouverné de 2013 à 2017.

Le SPD a remporté les élections régionales en Basse-Saxe. Selon les premières estimations, le SPD a obtenu 32,5 pour cent, juste devant la CDU avec 27,5 pour cent, suivie par les Verts avec 14,5 pour cent. L’AfD a pu améliorer son score de 12 pour cent pour atteindre un résultat à deux chiffres, tandis que le FDP parvient tout juste à entrer au parlement régional avec 5 pour cent. Avec 3 pour cent, Die Linke se situe juste en dessous de la barre des 5 pour cent et ne siège donc pas au Landtag.

Avec ce résultat, le politicien SPD Stephan Weil entame son troisième mandat. Il avait déjà annoncé auparavant qu’il souhaitait une nouvelle édition de l’alliance rouge-verte. Weil avait déjà dirigé une telle alliance de 2013 à 2017. Le candidat de la CDU Bernd Althusmann, actuellement ministre de l’Economie, n’exclut pas non plus une nouvelle grande coalition.

Auparavant, le taux de participation aux élections régionales avait été plus faible qu’en 2017 jusqu’à la mi-journée. A 12h30, le taux de participation était d’environ 24,6 pour cent, a annoncé dimanche la direction des élections régionales. Cinq ans plus tôt, le taux était d’environ 26,9 pour cent. Les votants par correspondance, attendus en grand nombre cette année, ne sont pas encore pris en compte dans ce chiffre intermédiaire.

Lors des élections de 2017, le taux de participation s’est finalement élevé à 63,1 pour cent, contre 59,4 pour cent en 2013. Le taux le plus élevé jusqu’à présent était de 84,4 pour cent en 1974, le plus bas a été constaté en 2008 avec 57,1 pour cent.

Selon un sondage Infratest réalisé en Basse-Saxe, 73 pour cent des électeurs s’inquiétaient d’une baisse sensible de leurs revenus et de leur prospérité et de l’imminence d’une crise économique majeure. 60 pour cent s’attendaient à ne pas pouvoir payer leurs factures face à la hausse des prix.

avec du matériel de la dpa/jel