Le sommet d’Arcore sur le gouvernement, le nœud de techniciens reste. La CGIL sur la place : écouter les syndicats

ServicePolitique

Sommet des leaders de centre-droit à Arcore : « Des pas importants vers une équipe forte et compétente », peut-on lire dans la note diffusée après la réunion. Mais le nœud des ministres techniques demeure : Matteo Salvini dit non. Nouvelle réunion la semaine prochaine. Dans un post sur Fb, Meloni s’en prend à la gauche qui « descend dans la rue contre « la politique du gouvernement Meloni » qui n’est pas encore formé ». La CGIL sur la place de Rome, un an après l’attaque de Forza Nuova contre le syndicat : « Nous ne sommes pas ici contre qui que ce soit, mais pour que le travail soit entendu », a déclaré le secrétaire Landini depuis la scène.

Rampelli à la CGIL : « agression honteuse ici, nous montrons notre solidarité ».
  • Énergie : Calenda, un tsunami arrive, il faut agir maintenant

    « Tout va exploser ici. À ce rythme, personne ne paiera ses factures et ce sera le « chaos social ». Selon Carlo Calendainterviewé par Il Messaggero, sur la crise du gaz L’Italie ne peut pas attendre. « Un tsunami est sur le point de frapper les familles et les entreprises italiennes. Nous avons besoin d’un plan immédiat », déclare le leader d’Azione, qui relance ses propositions avec un plan de 40 milliards sur deux ans : la couverture « que nous avons indiquée ». En partant du delta de dix milliards entre le déficit prévu et le déficit réel laissé par Draghi, dix autres l’année prochaine ». Ils ont été envoyés à Letta et Meloni, et maintenant, dit-il, j’attends une réponse à ce qui pourrait bientôt devenir une urgence d’ordre public. Et j’espère que Meloni expliquera qu’elle veut neutraliser les « promesses miraculeuses » de 180 milliards d’euros de Salvini et Berlusconi.

    À propos du projet de loi de Macron, M. Calenda commente : « C’est ce que nous proposons. L’État italien met deux enjeux : le gaz ne peut coûter plus de 100 Mwh, l’énergie pas plus de 150 Mwh. C’est le plafond minimum pour éviter le « chaos ». « Des temps difficiles pour l’Europe des nations, qui s’oppose aux propositions de la Commission. Si tout le monde gagne, ce sont les États les plus fragiles qui paient le prix le plus élevé. Et l’Italie en fait désormais partie », conclut-il.

  • De Benedetti : le Pd doit se dissoudre, les élections ont été perdues à cause de l’immobilisme de Letta.

    « Le parti démocrate doit se dissoudre, pour une raison simple : il s’est occupé des nantis plutôt que des démunis. Un parti progressiste qui garde cette attitude est voué à l’échec, ce qu’il a eu à juste titre ». Ainsi, Carlo De Benedettiinvité du premier épisode de la nouvelle saison de « Le Parole » sur Rai3. L’ingénieur poursuit : « Je pense à un parti qui se préoccupe de l’inégalité, le problème numéro un de notre société, et du problème écologique qui est désormais ressenti par tous, jeunes et vieux.

    « Les élections ont été perdues par le PD en raison d’un blocage de Letta », a ajouté M. De Benedetti, « qui craignait que Conte ne fasse tomber le gouvernement Draghi avec cette loi électorale. Letta devait faire une alliance électorale et non une alliance politique. Il aurait très bien pu gagner ces élections s’il avait fait le grand écart qu’il prêchait. Pour être réduit à un terrain de football ».

  • Bersani : le risque n’est pas Meloni mais l’abstentionnisme galopant

    « J’entends parler des risques, de la démocratie…. Le risque le plus urgent réside dans un mécanisme galopant d’abstentionnisme, qui a en lui une qualité, à savoir que, comme ceux qui sont hors jeu s’abstiennent, ceux qui sont aussi hors jeu en raison des conditions sociales sont hors jeu, ceux qui sortent des conditions minimales décentes de sécurité économique et sociale tendent à quitter la démocratie représentative. Si la démocratie ne fournit pas les biens à la moitié de la population, tout peut arriver. Il ne s’agit pas de Meloni, il s’agit d’avoir un projet pour un morceau de société qui se détache, qui a perdu son signal radar et voilà une invocation à une gauche qui devrait être l’interprète de cela, qui devrait s’en charger avec un certain courage, avec de la nouveauté et de nouvelles propositions : le travail, la question sociale sinon un certain risque est en fait là et ça vient de là’. Ainsi, Pier Luigi BersaniIl s’agit du premier épisode de la nouvelle saison de « Le Parole », le programme de Massimo Gramellini diffusé le samedi à 20h20 sur Rai3.