Calendrier de l’Avent du FC Bayern : Robert Lewandowski comme faux 24 – Sport

Enfin : le calendrier de l’Avent du FC Bayern est arrivé ! L’un ou l’autre des empereurs se demandera s’il s’agit bien de Noël, mais les critiques saisonnières sont trompeuses. Comment passer les après-midi brumeux d’octobre en dégustant des spéculoos aux épices et du punch aux pommes au four dans un appartement non chauffé, sous une couverture en laine ?

Tout bon livre se termine un jour, et on peut vraiment se plonger des heures durant dans le fourmillement des footballeurs que le Rekordmeister a emballé autour de 180 grammes de chocolat au lait pour seulement 14,95 euros plus frais de port (83,06 euros le kilo), comme dans les livres d’objets cachés d’Ali Mitgutsch.

Jamal Musiala saute d’un pied léger à la rencontre du traîneau des rennes. Thomas Müller s’appuie nonchalamment sur la maison en pain d’épice. Et il est impossible de ne pas se rendre compte que le FC Bayern de Noël joue avec un faux vingt-quatre ! En effet, la porte qui doit révéler son contenu fondant le soir de Noël (si l’on n’a pas tout mangé avant le premier dimanche de l’Avent) est décorée par le super-attaquant mondial qui, depuis longtemps à Barcelone, est le véritable neuf qui manque désormais au Bayern : Robert Lewandowski.

Haha, les portes du calendrier se sont fermées avant la fenêtre des transferts ? Peut-être, mais le FC Bayern a trouvé le moyen de réconcilier le rythme effréné de la saison de football professionnel avec la lenteur des affaires de Noël : Lewandowski n’est pas le seul à sourire depuis son tas de neige, Franck Ribéry et Arjen Robben (sur le traîneau à cornes), Thiago (sur le verre de bière blanche) et Bastian Schweinsteiger (sur le sapin).

Julian Nagelsmann, l’actuel entraîneur talentueux de Munich, doit partager la place sur la coupe avec deux de ses prédécesseurs, Hansi Flick et Jupp Heynckes. Commun ? Non, les gens du marketing jouent la carte de la sécurité. Si les Bavarois perdent encore quelques fois la victoire, il n’y aura pas de rappel de produit, mais une autre légende bavaroise sur le calendrier de l’Avent.

Et à la fin, le mot-clé étant la résurrection, Julian passera tout de même le réveillon de Noël en manteau de fête rouge. Après tout, le Père Noël n’a jamais été le lapin de Pâques et, face à l’étoile du Sud, l’étoile de Bethléem n’est qu’un rayon de soleil dans le ciel bavarois.