Vladimir Poutine ne plaisante pas lorsqu’il menace de recourir à la bombe atomique, déclare Joe Biden – et envoie un double message au président russe.
De
Fabian Fellmann, Washington
Le monde n’a jamais été aussi proche de l’abîme nucléaire depuis la crise de Cuba en 1962. Le président américain Joe Biden a même prononcé jeudi soir le mot « Armageddon », la bataille finale biblique, un mot qui désigne généralement la fin du monde. « Nous n’avons pas été confrontés à la perspective d’Armageddon depuis Kennedy et la crise des missiles cubains », a déclaré Biden à New York, où il participait à une réunion de donateurs du parti démocrate. Depuis la crise des missiles de Cuba, dont on commémore ces jours-ci le 60e anniversaire, les présidents américains ont évité d’évoquer publiquement des scénarios de fin nucléaire.