Le fils d’Elisabeth Meyn est mort en 2018 lors de l’évacuation du camp d’activistes de la forêt de Hambach. A Lützerath, une nouvelle opération policière d’envergure est désormais imminente – Meyn craint une nouvelle escalade.
Depuis que son fils n’est plus là, il est partout. Dans le couloir, il sourit sur des photos accrochées au mur, l’air sûr de lui, ses longs cheveux attachés en natte. Derrière, dans le salon, ses parents lui ont construit leur propre mémorial sur la moquette blanche. Au milieu de la pièce se trouvent des tableaux que son Steffen a peints, des images de la forêt, à côté de son casque et de son équipement d’escalade, une bougie blanche avec son nom. Son vieux cheval à bascule.
C’était leur seul enfant, ils l’ont perdu le 19 septembre 2018, lorsque Steffen Meyn, alors âgé de 27 ans et étudiant en médias, a fait une chute de 20 mètres dans le vide depuis un pont suspendu pendant l’évacuation de la forêt de Hambach, dans le bassin de lignite rhénan. Il est mort sur place.