Le FC Bayern en critique individuelle : Müller disparaît dans les vestiaires – Sport

Sven Ulreich

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(Photo : IMAGO/MIS/Imago)

Selon l’opinion nationale, un gardien de but remplaçant doit « être là quand on a besoin de lui ». Sachant que « être là » ne se réfère pas seulement à la présence physique, mais exige une sorte de performance d’arbitre : Donc, à un bon niveau, rester le plus discret possible et faire de la place au retour du gardien titulaire. Sven Ulreich a perfectionné cette « présence » au fil des ans – même si, contre Pilsen, il a lui-même créé le danger à deux reprises en faisant des passes bien trop optimistes à l’adversaire au début et après une demi-heure. Il était « là » de la tête en deuxième mi-temps, lorsqu’il a arrêté du front un tir à bout portant. Il n’est pas responsable des buts encaissés.

Noussair Mazraoui

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(Photo : Petr David Josek/AP)

A déjà 30 matchs de Ligue des champions à son actif, un chiffre en fait trop élevé pour être un défenseur droit remplaçant. Un défenseur droit remplaçant peut d’ailleurs se faire davantage remarquer qu’un gardien de but remplaçant, le poste n’est pas aussi important pour le système et n’est en outre pas occupé par Manuel Neuer. Il a fait preuve d’engagement, s’est même livré à quelques joutes verbales enflammées avec les adversaires de son côté et ne s’est pas laissé freiner dans ses émotions par le score (0:4). Pour sa défense : A reçu le bras d’Adam Vlkanova en plein visage, peut-être pas par inadvertance. Il y a de quoi s’énerver. A perdu le duel décisif de la tête avant le premier but encaissé.

Benjamin Pavard

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(Photo : Peter Kneffel/dpa)

Défenseur titulaire et celui sur lequel Noussair Mazraoui devrait exercer une pression. Il a un peu de malchance qu’il y ait tant d’activités au FC Bayern, sinon on pourrait tout à fait mentionner plus souvent que le Pavard 2022 est le meilleur Pavard depuis 2018. Il a joué toute la saison de manière plus que correcte. Le fait qu’il ait laissé son adversaire Jan Kliment faire un tour complet avant le deuxième but a toutefois terni l’impression.

Dayot Upamecano

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(Photo : David W Cerny/Reuters)

Même phénomène que pour Pavard. S’est visiblement amélioré par rapport à la saison dernière. Mais contre Pilsen, on a pu le voir tout au plus dans une sortie vers l’avant qui rappelle le légendaire Lucio. Parti après 70 minutes – Josip Stanisic a pris sa place.

Josip Stanisic

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(Photo : MIS/Imago)

Il a probablement mal dormi après le match de Dortmund, car c’est lui qui a permis à Nico Schlotterbeck d’égaliser et qui avait déjà été envoyé dans le couloir par Karim Adeyemi. Heureusement pour lui, il n’y a pas d’Adeyemi à Pilsen et aucun des nombreux Schlotterbeck n’y joue. Avant même qu’il n’ait eu le temps de s’énerver, le score était déjà de 2 à 0. Il n’a pas empêché le premier but d’être marqué. Défenseur central dans les dernières minutes. Ce n’est pas facile pour lui en ce moment.

Joshua Kimmich

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(Photo : David W Cerny/Reuters)

A continué à crier sur ses adversaires et sur l’arbitre alors que le score était de 4-0, sans que l’on sache vraiment pourquoi Kimmich s’est énervé. Il pourrait s’agir de la décision sur le corner, alors que Kimmich pourrait avoir considéré qu’il y avait faute. Mais il pourrait aussi s’agir du geste désobligeant et de la bousculade du Tchèque Tomas Chory, qui a probablement accusé Kimmich de malhonnêteté en tombant. La deuxième mi-temps ne l’a pas forcément rassuré.

Leon Goretzka

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(Photo : Joe Klamar/AFP)

A dû se justifier avant le match sur la raison pour laquelle il avait félicité le BVB pour son égalisation tardive. Il a fait référence à la décence générale et a pu revendiquer à juste titre le fait qu’il avait tout fait sur le terrain pour l’éviter. A également fait preuve d’un dynamisme remarquable contre Pilsen, même si l’on tient compte du fait que l’adversaire n’était que partiellement capable de résister. Il a lui-même marqué deux buts, en a préparé un, s’est déplacé intelligemment au milieu de terrain et a donné au jeu offensif du Bayern, comme souvent, une composante qui fait défaut sans Goretzka. Peut-être le gagnant de ces derniers jours. Tout au plus Ryan Gravenberch, qui aimerait tant montrer son talent à ce poste pendant 90 minutes, n’a-t-il pas dû s’en réjouir.

Kingsley Coman

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(Photo : Joe Klamar/AFP)

Il avait un peu de travail à faire (rouge jaune contre Dortmund) et il sait aussi compter. Et si l’on fait le compte des joueurs offensifs du Bayern, on obtient cinq candidats pour quatre places. Et si l’un d’entre eux (Jamal Musiala) est absent, il faut saisir sa chance. C’est peut-être aussi pour cela qu’il a fait quelques sprints qu’il n’aurait pas pris le risque de faire dans un match qui était de facto joué après 14 minutes. Il a bien sûr été beaucoup trop rapide pour les joueurs de Plzen et a préparé le 2:0.

Sadio Mané

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(Photo : Joe Klamar/AFP)

A également marqué 25 buts en Ligue des champions dans sa vie et sera probablement trop poli pour qualifier celui-ci contre Pilsen d’un de ses buts les plus faciles. Il s’est emparé du ballon, a initié une simple double passe avec Leon Goretzka et s’est soudainement retrouvé seul devant le but adverse. Normalement, dans la plus haute compétition européenne, il faut faire plus pour marquer. Il ne ressemble toujours pas à cent pour cent au Mané de Liverpool, dont les changements de direction déchirent même les défenses de classe supérieure. Mais les buts aident bien sûr, même s’ils sont faciles.

Leroy Sané

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(Photo : Joe Klamar/AFP)

Un match comme un autre pour lui. Dans le 4-2-2-2, il formait formellement la « double pointe » avec Thomas Müller, mais en réalité, il a couru sur tout le terrain. Et comme Pilsen a trouvé que c’était une bonne idée de ne pas le défendre collectivement, mais trop souvent en un contre un, il s’est déchaîné. A donné la bohème artistique en Bohème et célébré sa technique avec l’extérieur du pied, les lobs et les dribbles de vitesse. Sa plus belle œuvre de la soirée : la passe en retrait avant le 2:0 pour Kingsley Coman.

Thomas Müller

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(Photo : Adam Pretty/Getty)

Disparu dans le couloir des vestiaires juste après le 3:0 et parce qu’aucun joueur n’a été remplacé pour lui dans un premier temps, on a pu soupçonner que Müller avait peut-être profité du score confortable pour se rendre dans la salle qu’on appelait autrefois le double zéro. Ce n’est que lorsque Mathys Tel s’est levé et s’est préparé que l’on a compris que Müller s’était manifestement fait mal. Il a déclaré plus tard que le problème était un « nerf dans le vieux dos ». Il a marqué son 53e but en Ligue des champions – il lui en faut encore trois pour dépasser Ruud van Nistelrooy dans le classement éternel des buteurs.

Remplaçant

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(Photo : Joe Klamar/AFP)

Seuls cinq joueurs de champ se trouvaient sur le banc, il n’en restait pas plus après divers congés maladie. Et tous ont joué leur rôle – l’entrée en jeu du jeune de 16 ans Paul Wanner en tant qu’arrière gauche semblait alors trop audacieux, même dans ce match. Mathys Tel et Ryan Gravenberch ont manqué les buts de peu – ils ont touché la barre transversale. Marcel Sabitzer et Eric Maxim Choupo-Moting ont également accumulé des minutes de jeu.