Élections en Basse-Saxe : une course serrée entre le SPD et la CDU est attendue

Ce dimanche, quelque 6,1 millions de Basse-Saxe élisent un nouveau parlement régional.

L’actuel ministre-président Stephan Weil (SPD) aspire à un troisième mandat, au cours duquel il pourrait dans le meilleur des cas gouverner à nouveau sous la bannière rouge-verte. Il gouverne actuellement avec la CDU dans le cadre d’une grande coalition.

Dans les derniers sondages, le SPD (31 à 32 pour cent) devance de peu la CDU (27 à 30 pour cent), suivi par les Verts (16 à 19 pour cent). Le FDP (5 pour cent) doit craindre de ne pas rester au Landtag.

Quelque 6,1 millions de Basse-Saxe sont appelés à voter dimanche pour élire un nouveau Landtag. Actuellement, le SPD et la CDU gouvernent dans le cadre d’une grande coalition avec à sa tête le ministre-président Stephan Weil. Le politicien du SPD aspire à un troisième mandat, tout en espérant une réédition de la coalition rouge-verte. Weil avait déjà dirigé une telle alliance de 2013 à 2017. Le candidat de la CDU Bernd Althusmann, actuellement ministre de l’Economie, n’exclut pas non plus une nouvelle grande coalition.

Dans les derniers sondages, le SPD (31 à 32 pour cent) devance de peu la CDU (27 à 30 pour cent), suivi des Verts (16 à 19 pour cent). L’AfD (9 à 11 pour cent) pourrait améliorer son score à deux chiffres, tandis que le FDP (5 pour cent) doit craindre de ne pas rester au Landtag. Le parti de gauche (Linke) (3 à 4 pour cent) s’est situé juste en dessous de la barre des cinq pour cent.

Le thème central de la campagne électorale était la crise énergétique

Le thème qui a tout déterminé dans la campagne électorale était la crise énergétique, c’est pourquoi les élections en Basse-Saxe sont également observées avec beaucoup d’attention à Berlin. La CDU, en particulier, a également fait de cette élection un vote sur la politique de crise de la coalition Ampel au niveau fédéral.

Durant la campagne électorale, le SPD a fortement misé sur la cote de popularité élevée du chef du gouvernement Weil. Dans les sondages sur le ministre-président préféré – Weil ou Althusmann – l’homme du SPD devançait régulièrement et nettement son challenger. C’est également grâce à ce bonus lié à la fonction que les sondages du SPD en Basse-Saxe sont nettement meilleurs qu’au niveau fédéral.

La CDU reproche au chancelier Scholz de ne pas avoir de plan contre la crise énergétique

Quelques jours avant les élections, Weil a toutefois dû essuyer un revers lorsqu’un sommet entre l’Etat fédéral et les Länder sur la crise énergétique, qu’il présidait, est resté sans résultat. De l’eau a été apportée au moulin de la CDU, qui reproche au gouvernement fédéral du chancelier Olaf Scholz (SPD) de ne pas avoir de plan clair pour faire face aux soucis énergétiques.

Lors des élections régionales de 2017, le SPD (36,9 %) était devenu la première force, suivi par la CDU (33,6 %), les Verts (8,7 %), le FDP (7,5 %) et l’AfD (6,2 %). Avec 4,6 pour cent, Die Linke avait manqué de peu son entrée au parlement régional de Hanovre. Le taux de participation a été de 63,1 %.

Il reste à savoir si les inquiétudes liées à la hausse des prix motiveront particulièrement les électeurs à se rendre aux urnes cette fois-ci ou si elles les dissuaderont plutôt de le faire. On s’attend toutefois à une proportion de votes par correspondance plus élevée que lors des dernières élections régionales.

avec dpa/jel