Après une fraude sur les horaires de travail : Le mari de Franziska Giffey a un nouveau travail

Le mari de la maire de Berlin et ancienne ministre fédérale de la Famille, Franziska Giffey (SPD), a trouvé un nouvel emploi après des accusations de fraude sur les horaires de travail.

Près de Magdebourg, Karsten Giffey travaille à nouveau comme vétérinaire dans une administration de district.

Giffey avait perdu son emploi à Berlin en 2020 après avoir systématiquement et pendant des années triché sur ses horaires de travail et ses notes de frais de déplacement.

En janvier 2020, Business Insider avait révélé de graves accusations de fraude à l’encontre du mari de l’actuelle maire de Berlin et ancienne ministre fédérale de la famille, Franziska Giffey (SPD). Selon le tribunal administratif de Berlin, Karsten Giffey, qui travaillait comme vétérinaire officiel à l’Office régional de la santé et des affaires sociales, aurait systématiquement et intentionnellement triché sur ses horaires de travail et ses notes de frais de déplacement.

Giffey devait être renvoyé de son poste de fonctionnaire, mais il l’a devancé avant la fin de la procédure disciplinaire et a demandé à son tour à être licencié. Il a remboursé le préjudice, le parquet a classé une procédure pour fraude contre paiement de 10.000 euros.

Après une chute profonde, Karsten Giffey a désormais un nouveau travail : près de Magdebourg, il travaille à nouveau comme vétérinaire dans l’administration du district de Jerichower Land. Une porte-parole confirme à Business Insider : « Le Dr Giffey est employé dans le secteur vétérinaire public dans le cadre d’un contrat à durée déterminée TVöD ».

Giffey avait donné des conférences sans autorisation

En 2016, Karsten Giffey a donné 54 fois des conférences et des séminaires sans autorisation pendant son temps de travail. Au total, plus de 151 heures d’absence injustifiée lui ont été reprochées. « Le préjudice total causé par la fraude du défendeur est supérieur à 3.000 euros et revêt donc déjà en soi une importance considérable », ont écrit les juges du tribunal administratif, compétents en matière disciplinaire à Berlin.

Pour les juges, la gravité de sa faute réside surtout dans le fait que Giffey était conscient de ce qu’il faisait. « Ce qui est en outre accablant, c’est le motif évident du défendeur, en tout cas pour les fausses inscriptions dans les feuilles de temps, de dissimuler une autre faute professionnelle grave, à savoir l’exercice d’activités annexes non autorisées pendant les heures de travail, et d’obtenir ainsi, en fin de compte, une rémunération de deux services pour cette période ». Giffey a sciemment triché sur ses feuilles de temps afin de dissimuler ses activités de conférencier non autorisées et de percevoir une double rémunération.

Giffey a justifié ses actes auprès de son ancien employeur de la manière suivante : Il lui aurait manqué la reconnaissance et l’estime de ses collègues et de tiers dans le cadre de son travail. De plus, il lui manquait une perspective professionnelle et personnelle dans le sens d’un développement ou d’une évolution du personnel. Il s’est donc trouvé dans une situation de dépression personnelle. Le fait qu’il n’ait pas demandé ou dénoncé les activités annexes lui a échappé.