Apparemment, un charnier a été découvert à Lyman

Selon un gouverneur ukrainien, une fosse commune et environ 200 autres tombes ont été découvertes dans la ville de Lyman, dans la région de Donetsk. On ne sait pas encore combien de corps se trouvent dans la fosse commune.

Dans la ville de Lyman, récemment reprise par Kiev dans la région de Donetsk à l’est de l’Ukraine, environ 200 tombes et une fosse commune ont été découvertes, selon le gouverneur militaire local. C’est ce qu’a déclaré Pavlo Kyrylenko sur son canal Telegram. Il a publié à cet effet des photos montrant de nombreuses petites croix en bois et des forces d’intervention en combinaison de protection blanche. Les exhumations ont déjà commencé, a écrit Kyrylenko.

Les parties au conflit comme source

Les informations sur le déroulement de la guerre, les tirs et les victimes fournies par les services officiels des parties russes et ukrainiennes au conflit ne peuvent pas être vérifiées directement par un organisme indépendant dans la situation actuelle.

La petite ville stratégique, occupée temporairement par les troupes russes, avait été reprise par les Ukrainiens début octobre. Selon les premières constatations, les morts pourraient être aussi bien des soldats ukrainiens que des civils, a-t-on appris. Le nombre de corps se trouvant dans la fosse commune doit encore être déterminé. Selon la police, plusieurs enfants en bas âge et parfois des familles entières figureraient parmi les personnes tuées.

Fosses communes dans les territoires occupés par la Russie

Mercredi dernier, les médias ukrainiens avaient déjà fait état de la découverte de dizaines de tombes à Lyman. Certaines des victimes auraient été tuées par de violents tirs lors de la conquête russe de la localité en mai.

Par le passé, des fosses communes avaient déjà été découvertes dans différentes parties de l’Ukraine après le départ des troupes russes. Début avril, la découverte de corps dans la banlieue de Kiev, Boutcha, a suscité l’effroi international. Des centaines de civils tués y avaient été retrouvés, certains avec des traces de torture et les mains liées. Depuis, Butscha est considérée comme le symbole des crimes de guerre les plus graves.