Décret Rave, les raisons du clash : règles anti-radiation, non rétablissement du vax et crimes contre la Pa

L’opposition menace de faire obstruction au décret dit « Rave », le premier décret identitaire adopté par le gouvernement Meloni, et a l’intention d’utiliser tous les outils mis à sa disposition par le règlement de la Chambre dans le but de le rendre caduc et d’éviter sa conversion. Le gouvernement a posé la question de confiance et s’est engagé dans une course contre la montre pour approuver le texte, qui expire le vendredi 30 décembre.

Opposition : « Un menu fretin ».

La mesure, sur laquelle une guérilla parlementaire s’est ouverte (elle a déjà été approuvée au milieu de mille polémiques le 13 décembre au Sénat) a été définie par Toni Ricciardi du PD (Parti démocratique italien) comme une  » friture mixte, un décret émis exclusivement pour des raisons de propagande et d’identité qui démontre une absence complète et totale de toute idée de comment gouverner ce pays « .

Le décret est très mal vu par les oppositions, notamment pour trois mesures : l’introduction dans la loi du délit de « rave party », une dérogation à l’obligation de vaccination avec réintégration anticipée sur le lieu de travail des médecins non-vaxeurs, et la suppression des délits contre l’administration publique de la liste des délits hostiles.

La répression anti-vaccination

La loi anti-Rave, réécrite au Sénat par le gouvernement sur la base d’amendements présentés par la présidente de la Commission Justice Giulia Bongiorno et le sénateur FI Pierantonio Zanettin, introduit un nouvel article dans le code pénal, le 633-bis, qui punit d’une peine d’emprisonnement de 3 à 6 ans toute personne qui organise des rassemblements méga-musicaux sur le terrain d’autrui, où des drogues sont également consommées. Pour les participants, l’article 633, qui parle d’invasion de terrains et de bâtiments, sera toujours d’application.

Médecins no vax, fin anticipée de la vaccination obligatoire

Le décret a avancé du 31 décembre au 2 novembre la fin de l’obligation de vaccination anti-covidienne pour les travailleurs des secteurs sanitaire, social et des soins de santé. Les seules catégories pour lesquelles l’obligation était encore en vigueur.