Salaires d’au moins 7200 euros par mois : le gouvernement fédéral a créé 183 nouveaux emplois de haut niveau dans les ministères en un an

Le gouvernement fédéral a créé 183 nouveaux emplois de haut niveau depuis le début de la législature il y a un an. C’est ce qui ressort d’un aperçu du ministère fédéral des Finances, que Business Insider a pu consulter en exclusivité.

Ces emplois sont des postes de niveau B. Les salaires s’échelonnent entre 7200 et 15.000 euros par mois.

La plupart des nouveaux postes ont été créés par la ministre de la construction Klara Geywitz (SPD), le ministre de l’économie Robert Habeck (Verts) – et la chancellerie d’Olaf Scholz (SPD).

Le gouvernement fédéral du chancelier Olaf Scholz (SPD) a créé 183 nouveaux emplois de haut niveau pour les fonctionnaires des ministères au cours de l’année dernière. C’est ce qui ressort d’un tableau du ministère fédéral des Finances, demandé par le politicien CDU Paul Ziemiak, et dont Business Insider a obtenu une copie exclusive.

Les emplois en question sont des postes de ce que l’on appelle la rémunération B, pour lesquels le salaire de base varie entre 7200 et 15.000 euros selon le niveau atteint (B1 à B11). En règle générale, il s’agit de postes de chef d’unité ou de département, ainsi que de postes de haut niveau dans les administrations.

Le tableau montre que la plupart des emplois lucratifs ont été créés au ministère de l’Économie et de l’Énergie de Robert Habeck (Verts). Il y avait en tout 33 nouveaux postes B, la plupart au niveau B3 (salaire de base : 8919 euros) et B6 (salaire de base : 10 600 euros). C’est surtout au niveau de la direction que Habeck avait fortement augmenté le personnel, comme Business Insider l’avait déjà rapporté en mars 2022.

Cette augmentation n’est dépassée que par le tout nouveau ministère fédéral du Logement, de l’Urbanisme et de la Construction dirigé par Klara Geywitz (SPD), qui a créé 59 nouveaux postes. Le secrétaire d’État aux Finances Florian Toncar indique toutefois dans une lettre accompagnant le tableau que dans ce cas, l’augmentation « est principalement due à des redéploiements ».

La Chancellerie (+20 postes), le ministère de la Défense (+16 postes) ainsi que le ministère des Affaires étrangères et le ministère de l’Aide au développement (+14 postes chacun) ont également connu une croissance supérieure à la moyenne.