Dirk Müller a lancé en avril 2015 le fonds « Dirk Müller Premium Aktien ». L’objectif est une croissance du capital supérieure à la moyenne à moyen et long terme. Toutefois, le fonds a perdu environ 17 pour cent depuis lors.
Depuis quelques mois, « Monsieur Dax » propose désormais un deuxième fonds offensif qui investit dans les mêmes actions, mais renonce aux couvertures. Depuis, il appelle son fonds initial « Dirk Müller Premium Aktien Fonds Defensiv ».
En octobre dernier, Dirk Müller, également connu sous le nom de « Monsieur Dax », a lancé son deuxième fonds. Son nom vient du fait qu’en tant que trader à la bourse de Francfort, il avait sa place sous le tableau des cours du Dax – et était donc souvent photographié par les médias. Très vite, son portrait a été étroitement associé au cours du Dax.
En 2015, Müller a finalement lancé son premier fonds d’actions, le deuxième a donc suivi. Avec le « Dirk Müller Premium Aktien Fonds Offensiv », il a créé « pour chaque investisseur la possibilité de devenir lui-même plus offensif », écrit Müller sur son site Internet. Le fonds est « en quelque sorte l’accélérateur que chacun peut utiliser lorsqu’il estime que c’est le bon moment ».
Avec ce fonds offensif, Müller investit dans les mêmes actions que celles sur lesquelles il mise avec son premier fonds « Dirk Müller Premium Aktien » (DMPAF), lancé en avril 2015. La différence : le nouveau fonds renonce « habituellement aux instruments de couverture » et est « pour ainsi dire la variante ‘pure’ des actions ».
Dans sa communication, Müller a désormais donné à l’ancien fonds le qualificatif de « défensif ». Comme il l’a indiqué à Business Insider, il est également prévu d’ajouter officiellement le mot « défensif » au nom de l’ancien fonds. Cela permettrait de clarifier les choses, « afin d’éviter toute confusion entre l’ancien et le nouveau fonds ».
Les deux fonds ont les mêmes risques et opportunités
Il existe un risque de confusion, d’une part, parce que les deux fonds en actions investissent dans les mêmes entreprises. Sur son site web, Müller indique toutefois aussi les mêmes risques et opportunités pour les deux fonds.
Tant le fonds offensif que le fonds défensif peuvent par exemple « effectuer des opérations sur produits dérivés, pour lesquelles il peut exister des risques de perte accrus ainsi que des risques de défaillance des partenaires commerciaux ». Tous deux visent également une « croissance du capital supérieure à la moyenne à moyen et long terme en participant aux marchés boursiers mondiaux ».
Mais quelles sont les chances de succès de ces deux fonds ? Nous avons demandé à l’expert financier Gerd Kommer de nous donner son avis.