Passeports, Viminale prend des mesures correctives, heures supplémentaires dans les bureaux pour résorber l’arriéré

De Turin à Gênes, de Parme à Rome, de Naples à Cagliari, les très longues files d’attente pour le renouvellement ou la délivrance des passeports obligent le Viminale à « faire attention » au phénomène, attribué pour l’instant à un boom post-pandémique des demandes. Ce qu’a rappelé le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi : « Les passeports sont délivrés par la préfecture de police et ces tâches administratives sont également une charge pour le système policier : dans la période post-pandémie, nous avons assisté à une explosion des demandes, due également à une recrudescence des voyages et au Brexit ». En 2022, 1,8 million de passeports ont été délivrés ».

Contre les retards et les inefficacités, invité du ‘Diario del giorno’ sur Rete 4 après avoir assisté à la présentation du projet Polis (qui prévoit l’ouverture de guichets uniques de proximité dans les petites communes également pour faciliter l’accès au service de délivrance des passeports), Piantedosi a assuré :  » Nous travaillons. Nous nous sommes organisés avec des ouvertures extraordinaires, des rendez-vous intensifiés, des stations plus efficaces. Je suis convaincu que dès les prochaines semaines, nous serons en mesure d’alléger la charge ».

La carte des ouvertures extraordinaires

Les ouvertures supplémentaires pour ceux qui ne peuvent pas réserver avec l’agenda en ligne – le système auquel on accède à partir du site de la police d’État par le biais de Spid, Cie ou Cns, qui est nécessaire presque partout pour fixer des rendez-vous et permettre aux bureaux de gérer le flux des citoyens – sont la voie déjà empruntée dans de nombreuses villes, à commencer par Turin, où le 28 janvier, lors du premier jour « extraordinaire », pas moins de 3 000 demandes ont été acquises dans les bureaux des passeports de la province.

Les difficultés des bureaux d’état civil se déchargent sur les bureaux qui délivrent les passeports

Le problème est que les ouvertures extraordinaires entraînent des attroupements devant les sièges et autres bureaux de la police, avec des files d’attente et des attentes même pendant la nuit. Où est le problème ? C’est Piantedosi lui-même, répondant à deux questions lors de l’heure des questions à la Chambre des députés, qui a indiqué parmi les causes de l’augmentation des demandes de délivrance, outre l’après-Covid et le Brexit, également « la difficulté, surtout dans les communes les plus peuplées, d’obtenir rapidement des cartes d’identité, avec la conséquence que le passeport est nécessaire non seulement pour l’expatriation, mais aussi pour avoir un document d’identité ». Les difficultés des bureaux d’état civil, en somme, seraient répercutées sur les bureaux qui délivrent les passeports.

Le ministre défend le travail des questures

Il est un fait que la tendance de 2022 – une moyenne de plus de 151.000 passeports délivrés par mois – « ne montre pas de signes de diminution même dans le mois en cours ». Le ministre a toutefois défendu le travail des questuras : « Une fois la demande acquise, ils respectent le délai réglementaire de conclusion de la procédure, qui est de 15 jours, plus 15 autres en cas d’investigations complémentaires ». Comme pour dire : l’anneau qui ne tient pas réside dans la possibilité d’obtenir un rendez-vous en peu de temps grâce au système Agenda Online, et non dans le processus ultérieur de délivrance.