Migrants, le Pape : « Arrêtez les trafiquants en Méditerranée ». Meloni et Salvini applaudissent

Lors de l’Angélus, le pape a exprimé sa « douleur » pour la tragédie de la mort des migrants en Calabre. « Je renouvelle mon appel à tous pour que de telles tragédies ne se répètent pas, pour que les trafiquants d’êtres humains soient arrêtés. Que les voyages de l’espoir ne se transforment plus jamais en voyages de la mort », a-t-il ajouté. Que les eaux claires de la mer Méditerranée ne soient plus ensanglantées par de tels incidents dramatiques. Que le Seigneur nous donne la force de comprendre et de pleurer ».

Meloni, nous faisons nôtres les paroles du Pape, arrêtons les trafiquants.

Les paroles de François ont enregistré de près les applaudissements de Giorgia Meloni et Matteo Salvini. « Les paroles du Saint-Père », a écrit la première ministre sur son profil Facebook, « représentent un grand appel pour toutes les institutions. En tant que gouvernement, nous les faisons nôtres, en continuant à déployer toutes les forces nécessaires pour combattre les trafiquants d’êtres humains et arrêter les morts en mer ».

Salvini : je partage les paroles du Pape

Des mots d’appréciation sont également venus du leader de la Ligue, Matteo Salvini. « Je partage les paroles du Saint-Père et je travaille, pas dès aujourd’hui, pour les mettre en pratique et sauver des vies », a commenté le vice-premier ministre et ministre des infrastructures et des transports.

Fratoianni,entre les paroles du Pape et les actes du gouvernement il y a un océan

‘Entre les paroles du pape François et le comportement des ministres du gouvernement Meloni, il y a un océan’, a souligné le secrétaire national de Sinistra Italiana Nicola Fratoianni, député de l’Alliance de la gauche verte, en répondant aux propos du président du Conseil. « Je comprends que le président Meloni et Salvini soient dans un grand embarras et en difficulté, a ajouté le leader de SI, face à l’opinion publique de notre pays après la tragédie de Cutro et aux responsabilités politiques de ceux qui bloquent ceux qui devraient sauver des vies, qu’il s’agisse de moyens navals institutionnels ou non gouvernementaux. Mais il y a vraiment une limite : quand on cache ses actes inhumains derrière les paroles du Pape, on fait une chose honteuse. La réalité, c’est qu’il y a dans ce pays, conclut Fratoianni, des ministres de ce gouvernement qui devraient partir au plus vite après avoir déshonoré la Constitution sur laquelle ils ont prêté serment ».