L’appel du Lombardi aux entreprises : investir dans l’énergie éolienne offshore

Un « appel à l’industrie manufacturière italienne » pour investir dans la transition énergétique et, plus précisément, dans l’énergie éolienne offshore dite flottante. L’appel, lancé dans une lettre ouverte, est le suivant Roberta Lombardi (M5S), conseillère sortante pour la transition écologique et la transformation numérique de la région du Latium. « Nous devons réussir à gagner, écrit-elle, le défi historique de la transition énergétique pour nous libérer une fois pour toutes du joug des combustibles fossiles et faire de l’Italie un pôle d’innovation renouvelable et non plus un simple « client » contraint de subir passivement ou de courir après le partenaire étranger du moment pour combler ses besoins d’approvisionnement énergétique ».

Les objectifs de l’UE

L’Italie, explique M. Lombardi, est confrontée au défi de la « transition énergétique vers les sources d’énergie renouvelables, caractérisée par des objectifs temporels précis fixés par l’Union européenne et en vertu desquels ont été définis tous les objectifs de versement des fonds européens des grandes saisons d’investissement public en cours, de l’année 2000 à l’année 2006. RePowerEu à l’adresse PNRR jusqu’à nprogrammation des œufs 2021-2027. Un ensemble de moyens – souligne-t-il – avec lesquels l’Union européenne vise à réduire les émissions nettes ayant un impact sur le climat d’au moins 55 % d’ici 2030 et à les annuler d’ici 2050. Pour atteindre cet objectif, les cibles pour 2030 sont les suivantes : « 45% d’énergies renouvelables, 40% d’économies d’énergie dans la consommation finale d’énergie et 42,5% dans la consommation d’énergie primaire ».

Le rôle des entreprises

À cet égard », souligne le conseiller sortant de la région du Latium, « le maillon stratégique de la chaîne est représenté par notre industrie manufacturière, qui nous a rendus célèbres dans le monde entier pour sa valeur ». Le cas de la construction de parcs éoliens en mer est emblématique. éoliennes offshore flottantes. Ce maillon stratégique de la transition énergétique est, à l’heure actuelle, totalement absent en Italie. Si, d’une part, les entreprises du secteur peuvent mieux faire entendre leur voix en avançant des propositions et en réclamant des mesures de soutien en vertu de la réalisation d’objectifs internationaux de durabilité, d’autre part, précise-t-il, il est également vrai que ce sont les institutions, à tous les niveaux, qui doivent tendre la main à nos activités de production afin d’ouvrir les portes de la transition énergétique dans nos territoires, avec une attention particulière à lal’adaptation infrastructurelle, logistique et technologique des ports. dans lesquels les parcs éoliens offshore doivent nécessairement être implantés ».

Comparaison avec d’autres pays

« Dans plusieurs ports de Danemark, Écosse, Allemagne, France – écrit Lombardi – nous assistons aujourd’hui à une véritable course à l’infrastructure des zones portuaires à cette fin, course paradoxalement en partie freinée par la congestion considérable qui caractérise les ports du nord de l’Europe. Le manque absolu d’installations logistiques adéquates dans nos ports pour ce type d’opérations, qui semble représenter un point faible du système italien, peut se transformer en un point fort. Avoir la possibilité de partir de zéro pour concevoir l’avenir de l’industrie de l’éolien en mer », ajoute-t-il, « peut représenter un avantage concurrentiel car cela permet de concevoir et de mettre en œuvre des opérations d’avant-garde en utilisant largement des technologies de production innovantes telles que l’automatisation et la robotique.

Le cas du Latium

« En tant que région du Latium », écrit le conseiller sortant, « lors de la dernière législature, nous avons alloué 50 millions d’euros pour les infrastructures de l’… port de Civitavecchia pour accueillir un parc éolien offshore flottant, le premier en Italie et en Méditerranée, qui prévoit l’installation initiale de 270 MW qui emploierait jusqu’à 540 personnes au total pour toutes les phases de développement et avec la possibilité d’être étendu jusqu’à 1 GW pour un total de mille emplois, auxquels s’ajouteraient au moins 25 MW de centrales photovoltaïques, la création d’un hub pour le stockage et la distribution de l’énergie produite à partir de sources d’énergie renouvelables, et la production de 10 mille tonnes par an d’hydrogène vert. Il s’agit d’un projet, a-t-il précisé, qui, selon nos estimations, pourra générer un total de plus de 3 000 nouveaux emplois pendant les trois années de fonctionnement des installations, soit environ 1 800 par an, dont 1 200 pour la production et 601 pour l’installation, auxquels il faut ajouter ceux qui découlent de l’ensemble des industries connexes pour les années suivantes.