
Egon Johannes Greipl devrait payer plus de 730 000 euros de dommages et intérêts parce que l’ancien conservateur général a passé des contrats d’entreprise controversés pendant son mandat. L’Etat libre veut à présent lui accorder une remise de dette. Et d’éminents défenseurs lancent une campagne de dons.
De
Andreas Glas et Hans Kratzer
C’est une question d’argent entre l’État libre et son ancien conservateur en chef des monuments historiques, beaucoup d’argent. Egon Johannes Greipl devait payer plus de 730 000 euros à l’Etat libre, des dommages et intérêts, de sa propre poche. C’est ce que lui avait ordonné le tribunal administratif de Ratisbonne en janvier 2019. Près de quatre ans plus tard, la somme à régler a probablement augmenté à plus de 900 000 euros en raison des intérêts fixés dans le jugement. Mais l’État de Bavière fait maintenant un geste en faveur de l’ancien conservateur général de l’Office bavarois pour la conservation des monuments historiques (BLfD). Selon les informations de la Süddeutsche Zeitung l’Office régional des finances (LfF) compétent est prêt à réduire substantiellement les dommages et intérêts – à environ 450 000 euros, selon les milieux qui soutiennent Greipl.