Rétrospective de l’année 2022 : trois générations en discussion

Que nous font toutes ces crises ? Dans cette rétrospective de l’année écoulée, trois femmes de trois générations différentes parlent de leur gestion des mauvaises nouvelles, de la peur des armes nucléaires et de leurs espoirs pour 2023.

Nous voulons parler avec vous de l’année qui vient de s’écouler, et vous êtes assises ici quasiment au nom de tout le pays.
Beate : Eh bien, c’est une pression !

Si vous donniez une étiquette à l’année 2022, qu’y aurait-il dessus ?
Carolin : On n’est pas loin du compte.

Beate : Tout va changer.

Irmgard : Une mauvaise année.

La grand-mère : Irmgard Nippe, 97 ans, a vécu à Leipzig et voulait devenir créatrice de mode après la guerre. Lorsque le régime de la RDA lui a interdit de terminer ses études, elle est devenue dessinatrice en bâtiment. En 1955, elle a fui à Hanovre via Berlin, où elle a ensuite travaillé comme architecte. Elle a une fille (Beate Appold), est veuve depuis 1993 et vit dans un petit appartement à Rendsburg.

La grand-mère : Irmgard Nippe, 97, a vécu à Leipzig et voulait devenir styliste de mode après la guerre. Lorsque le régime de la RDA lui a interdit de terminer ses études, elle est devenue dessinatrice en bâtiment. En 1955, elle a fui à Hanovre via Berlin, où elle a ensuite travaillé comme architecte. Elle a une fille (Beate Appold), est veuve depuis 1993 et vit dans un petit appartement à Rendsburg.

© Melina Mörsdorf Photography

Comment était 2022 pour vous ?
Irmgard : Oh là là ! Ma santé me met au défi. Mon corps me quitte, mais ma tête est claire et je veux encore savoir tant de choses. Malheureusement, il y a tant de souffrance dans le monde. C’était une mauvaise année. On s’en sort bien à Corona, et puis on passe à autre chose.