Par
Christine Dössel
Il était l’un des acteurs les plus fiables de la langue allemande, que ce soit au théâtre, au cinéma, à la télévision ou en tant qu’interprète exceptionnel de pièces radiophoniques (avec un statut culte pour les fans de Raymond Chandler) ; son visage était marquant et connu, ne serait-ce que parce que Hans-Peter Hallwachs participait à de nombreux formats télévisés populaires. Ainsi, il était présent – aux côtés de Günter Lamprecht – dès 1970 dans le tout premier « Tatort » (et toujours par la suite, 16 fois en tout), il a joué dans des épopées comme le « Grand Bellheim », dans « La fin de l’innocence » de Frank Beyer, dans « Le complexe Baader-Meinhof » d’Uli Edel, il a incarné – en fauteuil roulant – le vieil entrepreneur Ludovico Lemb dans « Donna Leon – L’œuf d’or » et a été le père de l’enquêtrice rurale Hengasch Sophie Haas (Caroline Peters) dans « Mord mit Aussicht ». D’une manière générale, c’est surtout dans des séries policières que Hallwachs, maigre, dégingandé et élégant, au visage impressionnant, a fait des apparitions en tant que guest star, des séries cultes comme « Derrick » et « Der Alte » à « Der Bulle von Tölz » en passant par « Der Mann ohne Schatten » ou plus récemment, en 2020, la série « Letzte Spur Berlin ».
